Si un proche est récemment décédé en Espagne, vous recherchez peut-être un avocat spécialisé en successions pour vous aider dans tout le processus de gestion de l’héritage.
La succession d’étrangers en Espagne, par des parents proches résidant dans un pays européen est l’une des étapes que nous effectuons habituellement dans notre cabinet d’avocats.
Après le décès, malgré le fait que, dans la plupart des cas, le défunt (la personne décédée qui ouvre le processus de succession) a un testament, des doutes surgissent quant au droit successoral héréditaire applicable.
Dans cet article, nous allons répondre à vos questions, en prenant comme point de départ l’hypothèse de départ: la mort d’une personne de nationalité européenne en Espagne. Si votre cas ne s’adapte pas à l’hypothèse que nous vous expliquons ci-dessous, nous vous recommandons de nous appeler ou de remplir le formulaire de contact pour vous aider de manière personnalisée, quel que soit votre pays d’origine.
Les successions des personnes décédées au 17 août 2015 dans un pays membre de l’Union européenne seront régies par le règlement européen des successions.
En règle générale, la loi applicable aux successions des étrangers décédés en Espagne sera celle correspondant à l’État de leur résidence habituelle au moment de leur décès.
Il est à noter que le règlement successoral européen accorde également au défunt la possibilité de choisir quelle législation sera applicable pour organiser sa succession. Il peut s’agir de votre résidence au moment de la rédaction du testament, de votre résidence au moment du décès ou si vous avez plusieurs nationalités, vous pouvez choisir entre elles.
Par conséquent, la loi applicable aux successions des étrangers décédés en Espagne sera celle indiquée dans leur testament ou, à défaut, celle de leur résidence habituelle au moment de leur décès.
Si vous êtes l’héritier d’un étranger décédé en Espagne, n’hésitez pas à nous contacter pour dissiper tous vos doutes et, si vous le jugez opportun, gérer l’héritage.
L’équipe Savloir
La validité du testament d’un étranger rédigé en Espagne est également régie par le règlement 650/012. Ainsi que celle de tout défunt dans un pays de l’Union européenne.
Le testament fait en Espagne doit être régi par les lois espagnoles ou par la législation de la résidence habituelle du testateur. Il est également possible que l’immobilier soit régi par l’emplacement. Par exemple, si une personne de nationalité française décide de faire son testament en Espagne, mais que l’objet du testament est une propriété en Italie, elle peut faire ce testament selon les lois italiennes.
Depuis le 1er janvier 2015, avec la modification par l’État de la loi sur les droits de succession, les résidents européens ou non-résidents en Espagne peuvent appliquer les règlements de leur communauté autonome correspondante.
De cette façon, si vous êtes un héritier non-résident en Espagne d’un héritage d’un non-résident en Espagne, vous pourrez appliquer les règlements de la Communauté autonome où se trouvent les biens les plus précieux du défunt.
Par exemple, si le défunt possédait plusieurs propriétés dans la Communauté valencienne qui constituaient l’essentiel de l’héritage et une propriété de moindre valeur en Andalousie, la réglementation applicable sera celle de la Communauté valencienne.
Si vous souhaitez démarrer les procédures d’héritage d’une personne décédée en Espagne, nous vous conseillons de contacter un avocat expert en successions d’étrangers pour vous aider tout au long du processus et vous informer de vos options en tant qu’héritier.